
Ces deux dernières semaines ont été en tourmente, en tornade. J’ai suivi l’ouragan Hike.
Est-ce difficile le retour de voyage?

La question n’est pas d’aller bien ou pas bien.
La question est : pourrais-je trouver ma place où non ?
Une discussion, avec un ami qui prépare un voyage, a curieusement et inconsciemment levé un miroir devant mon visage.
Les difficultés et les confrontations du retour. The Retour !
Tous ces pièges qui se tendent et ceux qui me prennent.
Bien ! Oui ! Je me fais prendre !
Mais je le réalise. Parfois, j’essaie d’apprendre. Et je me permets de changer d’idées.
La discussion avec cet ami m’a ramené à aux objectifs que je m’étais fixés avant mon départ... Ma quête du bonheur et mes objectifs de voyage.
Ha ! Ceux-là…
Ben oui. Ceux-là.
Crûment, je lève le miroir.
Je suis contente de les revoir, pas nécessairement parce que la note est belle.
Mais dans un bulletin par compétences, on pourrait lire : « L’élève est en voie de réussite. » C’est comme dire que « ça regarde bien… mais il n’y a pas de garantie. »

Par où aller ? Quoi faire ? Je veux quoi ? Je fais quoi ? C’est quoi ça ? C’est qui ça ? J'en pense quoi? Et, j’en passe… !!!
…Et, que même si on a le goût de lire sans regarder ; on ne peut qu’être aveuglé par tout ce qu’il y a entre les lignes !
Je vais là, je fais ça, j’ai dit ça, pas par là, avec toi, pourquoi pas, attention, pas encore… mélangé à la culpabilité, la vulnérabilité, les limites, les peurs et je passe de tout et partout !
Oui ! De tout. De tout ça, mais de tout et de tout.
J’ai aussi droit à de grands moments de folie, de bonheur, des moments présents beaux et bons comme quand « Maudit que c’est bon ! »
Et beau comme dans « Regardez-moi ça comme c’est beau ! ».
Heureux d’avoir vu ce qui est invisible à l’œil, d’avoir eu la chance de tomber sur un détail, un signe, une coïncidence, le fruit du hasard. Reconnaissante d’apprécier le simple et l’anodin. Et fière de s’être laissée aller à une folie !
J’ai eu deux belles semaines.
Une belle grande marche et une discussion, comme je les aime, avec cette amie si chère.
Le téléphone d’un ami australien.

Des balades dans la ville, remplis d’arrêts spontanés car je vais simplement « par-là », en sachant que de toutes façons que le point de départ et d’arrivée seront les mêmes.
J'explore la ville et me laisse surprendre par les curiosités et les fantasies de la vie. Je sens que tout est permis! Et, ça me semble presque illégal tellement excitant! Comme pousser une porte entrée interdite !
La visite de mon frère et la confirmation que Becket au théâtre : c’est un langage qui m’échappe !
Le début d’une formation en massothérapie : (et Merde !) J’adore !
Une soirée d’émerveillement aux lanternes chinoises du Jardin botanique, fière d’être celle avec un appareil photo, qui finalement n’avait pas de piles !
J’ai commencé à peinturer ma chambre, absolument fatiguée de ce bleu oppressant et de l’ensemble complètement hétéroclite, que forme mon environnement. J'ai un envie sans fin de blanc, de calme et d'ordre.
Étant particulièrement sensible à mon environnement, aimant ma maison bien placée chaque choses à sa place, en odre (par couleur, par grandeur ou par forme). La couche de fond me calme l'esprit.
Une peremière visite chez Dic Ann's Hamburger... Wow! Retour dans le temps! Je fais partie du groupe sercret: "Ceux qui ont déjà mangé du Dic Ann's"- le resto de l'univers parallèle! Je me mordais les doigts de n'avoir ma caméra. Vraiment, il faut le voir pour le croire, et il faut goûter pour comprendre. Mais faites-moi confiance: Il y a une porte du temps à Anjou.
Puis je m’offre des vacances d’une journée à St-Marc sur le Richelieu. Avant d'y arrivée, des aventures automobile, où une gomme répare une fuite, pendant que Joe Bazooka nous distrait par ces blagues!

Journée jardin, récolte et conserves avec un ami. Il fait beau, il fait chaud, je profite de la campagne et je suis conquise par la beauté de la nature et les impressionnates couleurs qui m'entourent...

(Vous devriez goûter à notre ketchup aux tomates jaunes… oignons caramélisés au sirop d’érable, poivrons rouges, romarin et tomates jaunes… Huummm !) Ça a causé mon désistement à l’anniversaire d’une amie: je lui demande pardon.





J’ai aussi sonné les cloches de l’église lors d’un mariage et je me suis laissée envolée suspendue à la corde avec le contre-poids des cloches ! Ça m’a fait des bleus sur la cuisse ! et j’ai adoré.
Puis j’ai arrêté le temps lors d’un déjeuner avec un ami. Fascinée par la rencontre, impressionnée par le personnage.
Pour ne pas qu’on coupe mes ailes.
Pour ne pas qu’on étouffe mon feu.
Pour ne pas qu’on me cache les yeux.
Il se peut de perdre un round, ça n’a rien à voir avec l’ensemble du combat.

Les gens sont calmes par ces journées chaudes du début de l’automne. Rien à voir avec les journées chaudes du printemps où les gens sont fous et excités.
Je sais d’où je viens.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire