
Il y a des êtres humains en poupées, il y a des voitures en Legos.

Et moi, et moi, et moi. (Et là, je chante Jacques Dutronc)
Moi, quoi ?
Je me trouve devant des choix.


Je suis toujours autant bouffée par les prises de décisions.
J’essaie d’ajuster ma lentille.
Je cherche. J’explore.
Les possibilités sont infinies ; c’est bien ça le problème.

Et, on en revient toujours à la même question, ça dépend de ce qu’on veut.
Je crois avoir la chance de pouvoir faire ce que je veux et la possibilité d’aller toujours chercher ce que je veux. Mon grand malheur réside en désirer quelque chose sur lequel je n’ai aucun pouvoir - et croire que mon bonheur se trouves-en l’atteinte de ceci.
Alors, je suis prise dans des décisions qui me semblent accessoires. Et qui pourtant ont une importance, plus que débordante sur le reste de ma vie. Je me sens au neutre, bien que certains me trouvent étourdie.
Les valves sont grandes ouvertes, je circule à travers toutes les possibilités et les démarches d’emploi et à travers les déménagements, de ville, de province, de ville ou simplement d’appartement, sont explorés. Je brasse des idées.
Je suis absorbée par cette prise de décision, qui me fait vivre ce choix de manière entière et intense. Comme si je faisais le deuil de tout ce que je ne choisirai pas avant que les portes ne se referment. J’imagine que c’est une autre manière de vivre mon moment présent. Je vis mon cheminement vers le choix.

En attendant, j’arrête au parc et m’assois pour avaler quelque chose.
Et, je me laisse séduire par le levée de soleil, mi-endormie, à 5 h du matin dans Hochelaga.
Les pieds froids sur la galerie, je retourne au lit.

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